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14/09/2009

SARKOZY DETENDU

 

 

Le nouvelobs et d’autres médias nous ont rapporté il y a 3 mois une affaire scabreuse de rétro commissions

Elle se serait déroulée alors que porte parole du gouvernement auparavant ministre du budget n’était autre qu’un certain Nicolas Sarkozy sous le gouvernement de M Balladur

 

La justice s'orienterait vers un contentieux franco-pakistanais, sur fond de contrats d'armements et de présumées rétro-commissions.

Ces rétro-commissions auraient pu participer au financement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995. Nicolas Sarkozy, alors ministre du Budget, avait donné son aval à la création de la société Heine, par laquelle a transité une partie des commissions.

Edouard Balladur a reconnu jeudi avoir "entendu parler de cette histoire depuis des années" mais souligné que tout s'était déroulé de manière "parfaitement régulière".

Un éventuel financement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995 par des commissions sur des contrats d'armements de la DCN était apparu dans le cadre d'une enquête préliminaire sur des sociétés d'intelligence économique mandatées par la DCN.

Les policiers avaient alors trouvé à la DCN une note mentionnant l'aval pour la création de la société Heine du directeur de cabinet d’Edouard Balladur à Matignon, Nicolas Bazire, et celui du ministre du Budget d'alors, Nicolas Sarkozy, laissant "supposer des relations ambiguës avec les autorités politiques en faisant référence au financement de la campagne électorale de M. Balladur pour l'élection présidentielle de 1995". (Nouvelobs.com)

 

"Selon les informations qui ont été rapportées hier à la suite d'une réunion entre les parties civiles dans l'attentat de Karachi et les juges d'instruction, il semblerait que l'origine de l'attentat ne soit pas due à un acte terroriste mais plutôt à des représailles de l'Etat pakistanais après le non versement de commissions. On parle même de rétro-commissions qui auraient pu alimenter la campagne d'Edouard Balladur en 1995. Est-ce que en tant que ministre du Budget, vous avez été au courant de tels accords ?"

 

Réponse de Nicolas Sarkozy, après un léger rire: "C'était pas la peine de vous mettre à ma droite pour parler de ça, franchement. Enfin écoutez c'est ridicule. Franchement, monsieur, franchement c'est ridicule. Pas vous, hein, je me permettrais pas, je vous respecte mais enfin écoutez. Soit il y a des éléments, donnez-les nous. (Balbutiements). C'est grotesque, voilà, c'est ma réponse. Alors qu'est-ce que vous voulez que je vous dise. Raisonnement: Pour son financement Monsieur Balladur aurait accepté des commissions qui n'auraient pas été payées ensuite et ça a donné Karachi… Mais enfin, respectons la douleur des victimes. S'il vous plaît mais qui peut croire à une fable pareille. Qui peut croire à une fable pareille. Et puis si vous avez des éléments donnez-les à la justice et demandez à la justice qu'ils enquêtent. Mais enfin franchement qu'est-ce que vous voulez que je réponde là-dessus. Mais, honnêtement, qu'est-ce que vous voulez que je réponde là-dessus. Y a 14 ans, de surcroît. On est dans un monde où tout se sait, où la notion de secret d'Etat n'existe plus. 14 ans après vous venez me poser la question: 'est-ce que vous êtes au courant de rétrocommissions qui auraient pas été versées à des Pakistanais dans le cadre de la campagne de Monsieur Balladur'. Et vous, vous étiez pas au courant non plus, non ? Vous, vous, vous étiez peut-être journaliste à cette époque, peut-être à ce moment là je vous aurais… non, mais je ne vous en veux pas mais enfin écoutez franchement. (Soupir). Enfin, si y a un braquage à Bruxelles aujourd'hui, j'y étais… (rires dans le public) c'est incontestable."

Nicolas Sarkozy se met alors à rire avant de reprendre: "Non pardon, hein, je ris pas du tout parce que Karachi c'est la douleur de familles et de trucs comme ça… mais… qu'est-ce que vous voulez que j'aille répondre là-dessus."

 

L’affaire c’est médiapart qui l’a révèlée. (ils cherchent vraiment à se faire couler)

Claude Thévenet à Mediapart lors d'un entretien téléphonique, jeudi 18 juin. «J'avais été chargé par les instances dirigeantes de la DCN de recouper un certain nombre d'informations parce que la DCN avait peur que les services officiels, comme la DGSE ou la DST, lui livrent des informations inexactes ou tronquées sur ce qui s'est réellement passé au Pakistan», a confié l'ancien espion, qui n'a pas souhaité en dire plus.

 http://www.mediapart.fr/journal/france/190609/attentat-de-karachi-les-revelations-d-un-ancien-des-services-secrets

 

La bombe «Nautilus» qui dort depuis plusieurs mois au palais de justice de Paris est donc amorcée. Et l'inquiétude gagne peu à peu l'Elysée, où l'affaire est suivie de très près par le conseiller pour la justice du chef de l'Etat, Patrick Ouart, et par le secrétaire général de la présidence, Claude Guéant. La crédibilité dont jouit Claude Thévenet dans le milieu du renseignement et la précision des informations contenues dans le rapport «Nautilus», dont Mediapart avait révélé la teneur en septembre 2008, ne semblent pas étrangères à cette fébrilité.

 

 

L'enquête sur l'attentat de Karachi (photo) prend désormais une nouvelle ampleur: la piste islamiste longtemps privilégiée semble aujourd'hui abandonnée. Les juges en charge du dossier – ils sont trois au total – s'orientent vers celle d'une affaire d'Etat susceptible d'impliquer plusieurs hauts responsables de la classe politique française. A commencer par l'ancien premier ministre Edouard Balladur et son protégé de l'époque, Nicolas Sarkozy.

 

http://www.mediapart.fr/journal/france/130908/ventes-d-armes-la-corruption-au-coeur-de-la-republique

Rendons leur hommage ça fait 9 mois qu’ils ont ouvert le dossier.

 

Une bombe dort au pôle financier du tribunal de Paris. Les juges Françoise Desset et Jean-Christophe Hullin, qui enquêtent depuis le début de l'année sur un dossier de corruption dans le milieu de l'armement français, découvrent au fil de leur instruction des éléments pouvant déboucher non pas sur une mais sur plusieurs affaires d'Etat. Si elles se confirmaient, certaines informations contenues dans le dossier pourraient éclabousser la classe politique française en général, et l'entourage de Nicolas Sarkozy, en particulier. Amorcée, la bombe explosera-t-elle? Les juges ne sont, pour l'heure, pas juridiquement saisis de la plupart des faits que leurs investigations ont mis au jour.

 La bombe a été dégoupillée par les vacances et les révélations sur les votes du PS ! C'est beaucoup plus important !

Écrit par clemenceau | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, karachi, sarkozy, balladur | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! | | |