florent1968

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22/02/2008

LA CENSURE DE SARKOZY

Hier sur Canal plus il y a eu un clash entre JF Khan et JM Apathie.
Jean François Khan défendait bec et ongles la nécessité de vigileance Républicaine. A priori M Apathie n'a pas eu l'air de tout saisir.



clash entre JF Kahn et JM Apathie sur C+
Vidéo envoyée par MrZapouille

Ce jeudi soir, Michel Denisot revevait dans "Le Grand Journal" Jean-François Kahn. Et l'ambiance était plus que tendue avec Jean-Michel Aphatie. Face à l'affrontement entre les deux hommes, Michel Denisot est même intervenu!

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Aujourd'hui nous aprenons que comme ailleurs "Courrier International" sentait le vent tourné depuis quelques semaines. Donc le numéro qui va sortir assassine Sarkozy au niveau Européenpuisque c'est une compilation d'rticles de plus en plus critiques, d'éditos cinglants, et de chroniques assassines mais à l'échelle internationale :
Pas de surprise à l'image de sa chute dans les sondages, la cote européenne de Nicolas Sarkozy s'effondre à longueur de colonnes.


Pour marquer le coup, l'hebdomadaire décide de publier, dans le numéro sorti ce jeudi, quatre articles particulièrement durs, dont celui de Lluis Bassets, directeur adjoint de la rédaction d'El Pais. Une plume acérée et respectée qui, le 14 février dernier, autour du titre "Sarkozy, c'est fini" (en français), brosse le portrait d'un chef d'Etat malade. Malade de quoi? De son "ego hypertrophié", explique le journaliste, inscrivant le nouvel élu dans la longue lignée des pathologies présidentielles de la Ve République:

"L'infirmité dont souffre Sarkozy n'a pas la gravité du cancer de la prostate de Mitterrand, mais elle affecte cet organe vital qu'est l'ego, et qui souffre d'une hypertrophie probablement irréversible."

Comme d'habitude, la rédaction de Courrier s'est creusée les méninges pour trouver un titre adéquat, toujours différent du titre original de l'article.
Après réflexion, cela donne:"Sarkozy, ce grand malade"
Vu la qualité du papier et de son auteur, le titre se transforme en appel de Une:
"Vu de Madrid: Sarkozy, ce grand malade"
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Deux versions de la même affiche, finalement refusée par Métrobus
Refus de Métrobus, qui demande une modification de l'affiche. Etonnement de Courrier International, qui, dans un esprit de compromis, propose une deuxième version
Sarkozy malade de l ego.jpg

En conclusion de son article, Lluis Bassets, n'hésitait pas à dresser un parallèle inquiétant sur les mœurs publiques du beau royaume de France:
"Mais là, ce qu'il a obtenu déprime à nouveau beaucoup de Français: il a mis la République à la hauteur de la Principauté de Monaco."

Titre définitif: "Sarkozy, c'est fini", en français dans le texte...
Courrier n’a même pas pu même pu mettre « Niki…c’est Fini » et dire que c’était le président de notre premier … (non je ne peux pas le mettre)

Hasard ou pas la direction de Métrobus, compte le groupe Decaux et le groupe Publicis parmi ses principaux actionnaires, avait déjà refusé une publicité concernant le beau Nicolas.
C’était en septembre 2006, lorsque celui-ci n'était que candidat. Dans le rôle de l'offenseur, Télérama, qui voulait utiliser le message ironique d'un lecteur. Là aussi Refus de Métrobus.

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Alors encore une fois je vous appelle à signer cet appel

Pour une vigilance républicaine

Les soussignés se réclament de sensibilités très diverses, et ils ont sur un certain nombre de sujets importants des positions très différentes, mais ils ont malgré tout en commun un certain nombre de convictions et de valeurs qu'ils entendent réaffirmer.

- Leur attachement au principe républicain et, en conséquence, leur refus de toute dérive vers une forme de pouvoir purement personnel confinant à la monarchie élective.

- Leur attachement aux fondamentaux d'une laïcité ferme et tolérante, gage de la paix civile.

- Leur attachement à l'indépendance de la presse et au pluralisme de l'information.

- Leur attachement aux grandes options qui ont guidé, depuis cinquante ans, au-delà des clivages partisans, une politique étrangère digne, attachée à la défense du droit des peuples et soucieuse de préserver l'indépendance nationale et de construire une Europe propre à relever les défis du XXI° siècle.

Au-delà de leurs divergences, les soussignés tiennent à rappeler leur engagement à défendre, séparément ou ensemble, ces impératifs, comme toujours cela fut fait au cours de l'Histoire de la République.

Pierre Lefranc, ancien chef de cabinet du Général de Gaulle
Dominique de Villepin, ancien Premier ministre
Ségolène Royal, ancien ministre, Présidente de la région Poitou-Charentes
François Bayrou, ancien ministre, député des Pyrénées-Atmantiques
Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre
Corinne Lepage, ancien ministre
Nicolas Dupont-AIgnan, député de l'Essonne
Bertrand Delanoë, maire de Paris
Maurice Leroy, député de Loir-et-Cher
Nöel Mamère, député de la Gironde
Jean-Christophe Lagarde, député de la Seine-Saint-Denis
Marielle de Sarnez, conseillère de Paris
André Gérin, député du Rhône
Arnaud Montebourg, député de la Saône-et-Loire
Jacqueline Gourault, sénatrice du Loir-et-Cher
Jean-Pierre Brard, député de la Seine-Saint-Denis
Jean-Paul Bled, président des Cercles universitaires d'études et de recherches gauliennes

Pour signer ce texte