florent1968

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29/03/2008

REDONNONS DE L'AUTORITE DANS LES FAITS AUX PROFESSEURS

Cette affaire de giffle donnée à un un élève par un professeur m'a choqué. Elle est la preuve que le professeur quelquesoit l'établissement où il enseigne n'a plus ou n'a pas l'autorité sur l'élève .
Pourtant il est le référent et doit être respecté en tant que tel !


Je n'irais pas jusqu'à dire comme l'''Union syndicale des magistrats que je suis "choqué" par le soutien apporté par le Premier ministre François Fillon mardi au professeur qui doit être prochainement jugé pour avoir giflé un collégien qui l'avait insulté à Berlaimont mais je trouve cette prise de position indescente.

Comment le premier ministre peut il se déclaré "choqué" que le professeur soit gardé à vue alors qu'il n'y a eu qu'application de la loi . De plus M Fillon rajoute "Il n'est pas acceptable q'un élève traite un enseignant de connard, c'est une faute qui mériterait, semble-t-il, une sanction plus sérieuse que celle qui a été prise (3 jours de suspension, ndlr), et donc oui, je soutiens cet enseignant", avait dit Fillon.

Si tel est le cas alors M Fillon doit très vite demander à son ministre de l'éducation de revoir les textes afin de redonner de l'autorité aux professeurs.
Les quelques textes qui pourraient être pris allant dans ce sens sont simples, ne plaieraient sans doute pas aux parents d'élèves mais permettraient déjà aux professeurs d'assoir leur autorité.

1) Que se soient les enseignants et le corps enseignant qui ait le dernier mot dans l'orientation de l'élève !
Il est aujourd'hui abérant que les parents puissent faire appel et avoir le dernier mot sur le corps enseignant quand celui-ci a décidé d'une orientation ou d'un redoublement.
Il y a toujours une solution autre dans notre système. L'enseignement à distance (CNED..) les écoles privées sous contrats si les parents veulent remettre en cause les décisions prises par le corps enseignant !

2) Que le corps enseignant soit présent dans l'établissement pour préparer , corriger les copies et / ou recevoir les parents en plus de leurs travail d'enseignement pur pour un total de 35 heures par semaine avec 5 semaines de repos !
Les établissement doivent être ouverts aux elèves qui en ont besoin et qui ne disposent pas chez eux de moyens pour faire leurs devoirs.
Qui plus est les professeurs pourraient les aider via une prime.
Recevoir les parents ou les convoqués lorsqu'ils sentent que l'élève commence a avoir des difficultés devrait être un reflexe professionnel !


3) Réapprendre aux élèves et aux parents les règles de vie communes.
L'Etat et le chef de l'Etat nous parle de civisme , il faut que les élèves et leurs parents respectent les lieux dans lesquels ils se rendent et les personnes qui y travaillent !
Non seulement les élèvent doivent respecter le réglement intérieur de l'établissement et s'eengager par écrit à le respecter mais les parents doivent également s'engager par écrit à faire respecter ce réglement intérieur à leurs enfants !
Les parents sont responsables du comportement de leurs enfants.

Si il y a dérapage certes les enfants doivent être punis mais les parents aussi et pas forcément financièrement.
Car entre payer les dégradations (tags la plupart du temps) qui ont été faites par sa progéniture et devoir les nettoyer au vu et au su de tous les autres élèves et parents d'élèves je ne suis pas certains que le moins dégradant soit de devoir payer les dégradations !

Commentaires

D'accord pour redonner du pouvoir aux enseignants (dont je fais partie).
Mes élèves, dont la plupart ne foutent rien (voire chahutent) sont sûrs à 90 % d'obtenir leur BEP.
La méthode est simple : être exemplaire pendant les stages scolaires (ils en sont capables !) et récolter une super-note, avec un super-coefficient.

Alors la solution n'est pas "l'aide individualisée" avec des "profs à 35 heures". Leur emploi du temps est déjà plein à craquer. Qu'ils travaillent en classe, pendant leur heures "normales"... et il n'y aura pas besoin d'heures supp', qui sont un gaspillage de temps et d'argent public.

Quant aux "5 semaines de vacances", il faut savoir que les profs sont payés sur la base de 10 mois par an, annualisés sur 12 mois. En clair : nos vacances ne sont pas payées (sinon, ça s'appellerait des congés).

Écrit par : Thierry | 29/03/2008

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