desirrepublicain

Actuellement des français, ont du mal a renouveler leurs cartes et passeports suite au changement de texte.

Je veux ici rendre hommage à ceux dont les parents sont venus dans notre pays dans des conditions souvent pénibles, ou dont les parents se sont battus pour notre pays et qui ont aujourd’hui le plus grand mal a obtenir une carte d’identité ou un passeport .

Petit hommage donc aux enfants de noirs, et pour une fois merci au nouvel obs qui nous fait un superbe article sur les difficultés que peuvent rencontrer nos concitoyens nés à l’étranger quand ils n’ont pas la chance de s’appeler Balladur, Villepin ou Royal.

Deux petites remarques :

L’effet boomerang risque d’être calamiteux pour tous ceux et celles qui ont tout fait pour respecter les lois de notre République et se voit traiter aujourd’hui en étranger alors qu’ils sont depuis 30, 40 50 ans et plus Français, l’administration territoriale fait le travail des  préfectures, et il peut y avoir des dérives (ex si un nom à une consonance ….bizarre vous avez dit bizarre)

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20091118.OBS8196/etesvous_sures_detre_francais_.html

L'esclavage dans les colonies fut aboli le 4 février 1794 (il l'était sur le territoire métropolitain depuis un édit de Louis X en 1316). Tous les hommes sans distinction de couleur furent reconnus citoyens français. Beau geste qui resta sans lendemain, Bonaparte rétablit l'esclavage, cédant ainsi, dit-on aux pressions de Joséphine qui était originaire de la Martinique.  Il faudra attendre mars 1848 et l'avènement de la 2eme république pour que l'esclavage soit définitivement aboli.

Voici une Marseillaise signée d'un de nos grands poetes du XIXeme siècle, écrite en souvenir de l'événement de 1794

La Marseillaise noire
1839 Alphonse de LAMARTINE

Enfants des noirs, proscrits du monde,
Pauvre chair changée en troupeau,
Qui de vous-mêmes, race immonde,
Portez le deuil sur votre peau ! (bis)
Relevez du sol votre tête,
Osez retrouver en tout lieu
Des femmes, des enfants, en Dieu :
Le nom d’homme est votre conquête !
Offrons à la concorde, offrons les maux soufferts :
Ouvrons, ouvrons aux blancs amis nos bras libres de fers.

Un cri, de l’Europe au tropique,
Dont deux mondes sont les échos,
A fait au nom de République
Là des hommes, là des héros. (bis)
L’esclave enfin dans sa mémoire
Épelle un mot libérateur,
Le tyran devient rédempteur.
Enfants, Dieu seul a la victoire !
Offrons à la concorde, offrons les maux soufferts :
Ouvrons, ouvrons aux blancs amis nos bras libres de fers.

La France à nos droits légitimes
Prête ses propres pavillons ;
Nous n’aurons pas dans nos sillons
A cacher les os des victimes !
Offrons à la concorde, offrons les maux soufferts :
Ouvrons, ouvrons aux blancs amis nos bras libres de fers.