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02/02/2010

MEME SI MELANCHON A TORD…

 

 

Oui d’accord Jean-Luc Mélanchon s’est embrouillé dans les chiffres des pauvres des plus de 65 ans et de l’avenir.

Peut être commence t-il à avoir peur pour l’avenir de son mouvement, qui à peine né pourrait être enterré ?

Les derniers sondages ne donnent au FG guère plus de 5% d’intention de vote alors que c’était le score du PC lors des dernières élections régionales.

J’en profite pour jeter de l’huile sur le feu…mais tel n’était pas ma première intention.

 

C’est vrai Jean Luc Mélanchon s’est planté quand il était sur BFM TV et « libération qui l’adore lui taille un costard 1er classe en relevant la bourre quand JLM déclare «A force de toucher à tout, de diminuer les prestations, de diminuer les cotisations, la moitié des gens qui partent à la retraite partent sous le seuil de pauvreté.»

 

A en croire Libération, les français qui partent à la retraite aujourd’hui seraient tous sinon, des nantis au moins des gens à l’aise dans leurs baskets qui gagnent pour la plupart plus de 1150 € / mois (cela signifierait qu’il aurait eu plus de 2 500 € de salaire durant leur carrière ! ).

C’est vrai que la plupart d’entre eux ont encore la chance d’avoir pu cotiser durant à taux plein pendant au moins 30 ans sur 40 et de n’être que peu touches par la réforme Balladur. Celle-ci se fera sentir dans le calcul dans une dizaine d’années lorsque les 25 « meilleures » années seront calculées alors qu’il y aura eu des années de crise en nombre important (ce qui n’est pas encore ou peu le cas aujourd’hui)

 

http://www.liberation.fr/politiques/0101616462-retraites-et-pauvrete-melenchon-melange

 

 

Mais en plus pour mieux tailler le costard et lui faire une 3 pièce sur mesure, Libération nous fait savoir je cite « le calcul de la pauvreté intègre la totalité des revenus, pas seulement les retraites. Il tient comptes des transferts en provenance d’autres ménages, des revenus du patrimoine, etc. Par ailleurs, il se mesure par unité de consommation, et non par individu : une femme ayant une très modique retraite, mais mariée à un homme ayant une retraite conséquente (ou l’inverse) ne sera pas sous le seuil de pauvreté. Ce qui explique que les revenus moyens et médians de retraités sont évidemment supérieurs au montant de leurs pensions »

 

Quand bien même cette définition est vraie, combien de retraités ont aujourd’hui d’autres revenus que leurs seules retraites ?

 

Reprenons l’exemple de la femme ayant une très modique retraite, mais mariée à un homme ayant une retraite conséquente (ou l’inverse) et qui c’est vrai ne sera pas sous le seuil de pauvreté, mais comment Libération peut il être sur que lorsque celui (celle) qui a la retraite conséquente décède celui (celle) qui reste en vie ne sera pas sous le seuil de pauvreté ?

 

Ensuite Libération souligne une deuxième erreur de JL Mélanchon décidément…

Encore une fois Libération a raison car JL Mélanchon confond le minimum contributif (garantit aux assurés ayant cotisé au régime général sur la base d’un salaire modeste, et bénéficiant d’une retraite à taux plein, une pension de base minimale 590 euros en 2009).  Et minimum vieillesse (676 euros, un plancher de ressources garanti par la solidarité nationale aux personnes âgées de 65 ans et plus) !

 

Le public qui bénéficie aujourd’hui du minimum contributif est aujourd’hui très nombreux presque un nouveau retraité sur deux est dans ce cas et bénéficie aujourd’hui à une population très hétérogène, pas toujours en difficulté.

Au point selon le journal qu’une réforme prévoit, dans le courant de l’année, de limiter le bénéfice du minimum contributif aux personnes dont la retraite totale (retraite de base et retraite complémentaire pour l’ensemble des régimes) n’excèdera pas un montant fixé par décret.

 

Croyez vous qu’après avoir fait la leçon à JL Mélanchon, Libération se soit sinon indigné (faut pas abuser) tout du moins étonné de cette remise en cause du minimum contributif avant la remise en cause du bouclier fiscal et des allègements fiscaux… ?

 

Pas le moins du monde…

 

Au fait même avec 1150 € par mois ça tire quand on doit aller dans une maison de retraite à 60 € / jour 70€ / jour voir plus …

Mais c’est vrai que tous les retraités ont surement une complémentaire, de l’argent de coté, un appartement secondaire qu’ils louent….

 

Et ça se dit de gauche !

Écrit par clemenceau | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : actualité, mélanchon, régionale, retraite, pauvreté | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! | | |

Commentaires

Helo JL,
Mon intervention je l'ai proposé au ventre mou d'un parti voisin....aucune réponse à ce jour et cela date d'environ 1 année...d'ou mon désinteret pour ces gens soit disant de gauche!?!
Le soir des actions démocratique peut débute pourle militants.
En quelques mots ....dans l'espoir de trouver chez vous un éco, une résonnance, un soutiens, je propose à une date fixe, genre la fête de la république , de mettre le bronx, passifiquement bien qu'on ne fait pas d'ommelette sans casser d'oeufs! Mon secteurest un endroit symbolique pour eux et me fais gerber, MOI...le golf de St tropez; il faut en moyene, l'été pour ceux qui ne connaissent pas les chemins de traverse, environ 2 heures sous le cagnard....je propose le même chemin en 1 jours, de façon pacifique avec distribution de tracts et diverses action, distribution de boisson au prix qu'ils le payeront de toute façon le lendemain chez"SENEQUIER"!
Plus de détails? Ecrivez-moi

FORCE HONNEUR PROSPERITE

Écrit par : ROUGERIT | 29/05/2011

Il est temps de se révéiller! Ce rêve de Martin Luther King est tout à fait à notre hauteur, nous les nantis les sans grades et encore moins, les cityoens de seconde et troisieme zone 15,50 euros par jour, avec mon fils, je suis papa célibataire!
Lisez ce message lancé à la foule et mettez-vous à la place de ces gens "de couleurs"














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I have a dream Par L'Equipe de l'Espace Fraternité | 29 Janvier 2010

Discours prononcé par Martin Luther King, Jr, sur les marches du Lincoln Memorial, Washington D.C., le 28 août 1963. Version française.

Il y a cent ans, un grand américain, qui jete sur nous aujourd'hui son ombre symbolique, a signé la Proclamation d'Emancipation. Cet arrêté d'une importance capitale venait porter lumière, comme un phare d'espoir, aux millions d'esclaves Noirs marqués par les flammes d'une injustice foudroyante, et annonçait l'aube joyeuse qui allait mettre fin à la longue nuit de la captivité.

Il y a cent ans, un grand américain, qui jete sur nous aujourd'hui son ombre symbolique, a signé la Proclamation d'Emancipation. Cet arrêté d'une importance capitale venait porter lumière, comme un phare d'espoir, aux millions d'esclaves Noirs marqués par les flammes d'une injustice foudroyante, et annonçait l'aube joyeuse qui allait mettre fin à la longue nuit de la captivité.

Mais un siecle plus tard, nous devons faire le constat tragique que les Noirs ne sont pas encore libres. Un siècle plus tard, la vie des Noirs reste entravée par la ségrégation et enchainée par la discrimination. Un siècle plus tard, les Noirs représentent un ilôt de pauvreté au milieu d'un vaste océan de prospérité matérielle. Un siècle plus tard, le Noirs languissent toujours dans les marges de la société américaine, des exilés dans leur propre terre. Alors nous venons içi aujourd'hui pour dramatiser notre condition effroyable.

Nous venons à la capitale de notre nation pour demander, en quelque sorte, le paiement d'un chèque. Quand les architectes de notre République écrivirent les textes magnifiques de la Constitution et de la Déclaration d'Indépendence, ils signèrent un billet à l'ordre de chaque américain. C'était la promesse que chacun serait assuré de son droit inaliènable à la vie, à la liberté et à la poursuite du bonheur.

Il est aujourd'hui évident que l'Amérique a manqué à cet engagement quant à ses citoyens de couleur. Au lieu de faire honneur à cette obligation sacrée, l'Amérique à passé au peuple Noir un chèque qui revient marqué "sans provision". Mais nous ne saurons croire que la banque de la Justice a fait faillite. Nous ne saurons croire qu'il n'y a plus suffisamment de provision dans les grands coffres d'opportunité nationaux. Alors nous venons exiger paiement contre ce chèque, paiement sur demande des richesses de la liberté et de la sécurité que procure la justice. Nous venons également à cet endroit sacré pour rappeler à l'Amérique l'urgence absolue du moment. Ce n'est pas le moment de prendre le luxe de laisser calmer les esprits, ni de nous laisser endormir par une approche gradualiste. Il est temps de quitter la vallée sombre et désolée de la ségrégation pour prendre le chemin ensoleillé de la justice raciale. Il est temps d'ouvrir les portes de l'opportunité à tous les enfants de Dieu. Il est temps de tirer notre nation des sables mouvants de l'injustice raciale jusqu'au rocher solide de la fraternité.

Que la nation ne tienne pas compte de l'urgence du moment, qu'elle sous-estime la détermination des Noirs, lui serait fatal. Cet été étouffant du mécontentement légitime des Noirs ne prendra fin qu'à l'arrivée d'une automne vivifiante qui amenera liberté et égalité. L'annee 1963 n'est pas une fin, mais un début. Ceux qui veulent croire que les Noirs seront satisfaits seulement de s'exprimer avec force auront un fâcheux réveil si la nation revient aux affaires habituelles comme si de rien n'était. L'Amérique ne connaîtra ni repos ni tranquilité tant que les Noirs ne jouissent pas pleinement de leurs droit civiques. Les orages de la révolte continueront à secouer les fondations de notre pays jusqu'au jour où la lumière de la justice arrivera.

Mais il y a quelque chose que je dois dire à mon peuple, qui sont sur le point de franchir le seuil de la justice. En luttant pour prendre notre juste place, nous ne devrons pas nous rendre coupables d'actes injustes. Ne buvons pas de la coupe de l'amertume et de la haine pour assouvir notre soif.

Nous devons toujours conduire notre lutte dans un haut souci de dignité et de la discipline. Nous ne pouvons pas laisser notre protestation créative dégénérer en violence physique. Encore et encore, nous devons atteindre ce niveau exalté où nous opposons à la force physique, la force de l'âme. Le militantisme merveilleux qui a pris la communauté noire ne doit pas nous amener à nous méfier de tous les Blancs, puisque beaucoup de nos frères Blancs, on le voit par leur présence içi aujourd'hui, se sont rendus compte que leur destin est lié au nôtre, et que leur liberté dépend étroitement de la notre. Nous ne pouvons pas marcher seuls.

Et quand nous marchons, nous devons jurer d'aller toujours de l'avant. Nous ne pouvons pas faire demi-tour. Il y en a qui demandent aux fervents des droits civiques, "Quand serez-vous satisfaits?" Nous ne saurons être satisfaits tant que nous ne pouvons pas laisser nos corps fatigués se reposer dans les motels des routes ni les hôtels des villes. Nous ne saurons être satisfaits tant que les Noirs ne peuvent bouger que d'un petit ghetto à un ghetto plus grand. Nous ne saurons être satisfaits tant qu'un Noir en Mississippi n'a pas le droit de voter et qu'un Noir à New York ne voit rien pour lequel il peut voter. Non, non-nous ne sommes pas satisfaits, et nous ne serons satisfaits que le jour où la justice se déchainera comme les eaux, et que la rectitude sera comme un fleuve puissant.

Je ne suis pas sans savoir que certains d'entre vous arrivent ici après maintes épreuves et tribulations. Certains d'entre vous viennent directement des cellules étroites de prison. Certains d'entre vous viennent des régions où votre quête pour la liberté vous a laissés meurtris par les orages de la persécution et renversés par le vent de la brutalité policière. Vous êtes les véterans de la souffrance créative. Persévérez dans l'assurance que la souffrance non méritée vous portera rédemption.

Retournez au Mississippi, retournez à l'Alabama, retournez à la Géorgie, retournez à la Louisiane, retournez aux ghettos et quartiers pauvres de nos villes du Nord, en sachant que cette situation, d'une manière ou d'une autre, peut être et sera changée. Ne nous complaisons pas dans la vallée de la désespoir.

Je vous dis aujourd'hui, mes amis, que malgré les difficultes et les frustrations du moment, j'ai quand même un rève. C'est un rève profondement enracinée dans le rève américain.

J'ai un rève qu'un jour, cette nation se lèvera et vivra la vrai signification de son croyance: "Nous tenons ces vérités comme allant de soi, que les hommes naissent égaux."

J'ai un rève qu'un jour, sur les collines de terre rouge de la Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité.

J'ai un rève qu'un jour même l'etat de Mississippi, un désert étouffant d'injustice et d'oppression, sera transformé en un oasis de liberté et de justice.

J'ai un rève que mes quatre enfants habiteront un jour une nation où ils seront jugés non pas par la couleur de leur peau, mais par le contenu de leur caractère.

J'ai un rève aujourd'hui.

J'ai un rève qu'un jour l'état de l'Alabama, dont le gouverneur actuel parle d'interposition et de nullification, sera transformé en un endroit où des petits enfants noirs pourront prendre la main des petits enfants blancs et marcher ensemble comme freres et soeurs.

J'ai un rève aujourd'hui.

J'ai un rève qu'un jour, chaque vallée sera levée, chaque colline et montagne sera nivellé, les endroits rugueux seront lissés et les endroits tortueux seront faits droits, et la gloire du Seigneur sera révélée, et tous les hommes la verront ensemble.

Ceci est notre espoir. C'est avec cet espoir que je rentre au Sud. Avec cette foi, nous pourrons transformer les discordances de notre nation en une belle symphonie de fraternité. Avec cette foi, nous pourrons travailler ensemble, prier ensemble, lutter ensemble, être emprisonnés ensemble, nous révolter pour la liberte ensemble, en sachant qu'un jour nous serons libres.

Quand ce jour arrivera, tous les enfants de Dieu pourront chanter avec un sens nouveau cette chanson patriotique, "Mon pays, c'est toi, douce patrie de la liberté, c'est toi que je chante. Terre où reposent mes aïeux, fierté des pélerins, de chaque montagne, que la liberté retentisse."

Et si l'Amérique veut être une grande nation ceci doit se faire.

Alors, que la liberté retentisse des grandes collines du New Hampshire.

Que la liberté retentisse des montagnes puissantes du New York.

Que la liberté retentisse des hauts Alleghenies de la Pennsylvanie!

Que la liberté retentisse des Rockies enneigées du Colorado!

Que la liberté retentisse des beaux sommets de la Californie!

Mais pas que ça,

Que la liberté retentisse des Stone Mountains de la Georgie!

Que la liberté retentisse des Lookout Mountains du Tennessee!

Que la liberté retentisse de chaque colline et de chaque taupiniere du Mississippi!

Que la liberté retentisse!

Quand nous laisserons retentir la liberté, quand nous la laisserons retentir de chaque village et de chaque lieu-dit, de chaque état et de chaque ville, nous ferons approcher ce jour quand tous les enfants de Dieu, Noirs et Blancs, Juifs et Gentils, Catholiques et Protestants, pourront se prendre par la main et chanter les paroles du vieux spiritual noir, "Enfin libres! Enfin libres! Dieu Tout-Puissant, merci, nous sommes enfin libres!"

Il nous faut se mettre en conflit avec ces capitalistes! J'ai besoin de logistique pour bloquer le symbole de leur monde; St Tropez le 14 juillet, c'est très simple, mais, faut-il en avoir la volonté, sans haine ni violence!

Thiero

Écrit par : ROUGERIT | 29/05/2011

Vous faites une confusion entre noirs et pauvres !
Il y a beaucoup de pauvres Roms, ou beaucoup de pauvres Polonais sans parler des pauvres du Nord, de ceux du Pas de Calais ou d'autres départements où la pauvreté n'est pas forcèment "noire".

Quand à votre symbole, pourquoi allez à St Trop, il y a des villes qui sont bien plus représentatives de la richesse !

Neuilly , Marne la coquette...mais bien sur elles sont très très discrètes.

Si une action devait être menée dans le sud, que je connais bien pour avoir la chance (je viens d'y passer une semaine déguelasse) de pouvoir y aller de temps en temps chez des parents, ce serais selon moi d'avantage dans des villes telles que Cannes au moment du Festival (où les suites des grands hotels coutent un prix fou), plus qu'à St Trop qui ne représente plus grand chose maintenant que tous les grands du spectacle ne s'y reunissent plus comme avant pour claquer du pognon autour de M Barclay.

bien à vous

Écrit par : moderateur | 06/06/2011

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