florent1968

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/03/2008

SEGUIN ET SARKOZY L’AMOUR VACHE

Il se dit que Philippe Seguin aurait été fâché de ne pas se voir proposé la mission qui a échue à Jacques Attali. Bizarrement quelques semaines après que le rapport ait été rendu et enterré, on apprend qu’un rapport de la cours de la comptes non publié jusqu’à maintenant mettrait en cause Nicolas Sarkozy dans une affaire de détournements de fonds publics lorsqu'il était bien sur président du conseil général des Hauts-de-Seine (autrement ça ne serait pas drôle)
Simple coïncidence …peut être toujours est il que notre Président même s’il ne risque rien est aujourd’hui très mal entouré.
Il a pu tuer son ami Charles Pasqua mais il devra couvrir Santini et Rachida Dati…
C’est chaud dans le 92 !


Décembre 2000. Le syndicat mixte de l'île Saint-Germain (SMISG) est créé, entre le conseil général des Hauts-de-Seine et la ville d'Issy-les-Moulineaux, pour recevoir du collectionneur Jean Hamon une donation de 192 œuvres d'art, estimée à 7,58 millions d'euros. Le projet finira par échouer, non sans que des flux financiers suspects aient été identifiés entre diverses sociétés, mais aussi entre le SMISG et le syndicat d'économie mixte des Hauts-de-Seine (SEM 92), piloté par le conseil général.
L'enquête du juge Andreassian aboutit à la mise en examen de nombreuses personnalités, dont Jean Hamon, Charles Pasqua – poursuivi pour "détournements de fonds publics" –, et André Santini, maire d'Issy-les-Moulineaux, suspecté de "détournements de fonds publics", mais aussi de "prise illégale d'intérêts".
Les infractions présumées auraient été commises entre 2001 et 2003. Or un rapport de la chambre régionale des comptes a été versé au dossier d'instruction, portant sur la gestion du SMISG. Ce document précise ainsi qu'au 31 décembre 2005 – et ce alors que, initialement, la saisine du juge ne dépassait pas 2003 –, la SEM 92 avait perçu du SMISG la somme de 3 833 000 euros, au titre d'une rémunération sur des travaux de construction qui n'ont jamais eu lieu.
Dès lors, une question se pose : le juge doit-il enquêter sur des faits postérieurs à 2003 et donc s'intéresser aux mouvements financiers autorisés par Nicolas Sarkozy, en tant que président du conseil général, mais aussi du SMISG ? Pour le parquet général de Versailles, dans un réquisitoire daté de décembre 2007, "la saisine du juge d'instruction s'étend au-delà de la période allant de 2001 à 2003". Le juge Andreassian répond, le 25 janvier, en estimant que le réquisitoire "n'engage que son auteur, pour autant qu'il ne soit pas sorti de son contexte".
L'argument invoqué par Me Gumery le conseil du collectionneur d'art Jean Hamon, est simple : Soit le rapport de la chambre régionale des comptes est hors saisine, et donc il faut l'annuler, soit le juge est autorisé à enquêter sur des faits postérieurs à 2003, et rien n'interdit donc à la justice de se pencher sur les flux financiers autorisés par M. Sarkozy. "On considère que les paiements effectués de 2001 à 2003 seraient délictuels, s'indigne Me Gumery dans son mémoire, alors que ceux effectués en 2004, 2005, 2006, 2007 par M. Nicolas Sarkozy, successeur de Charles Pasqua dans les fonctions de président du SMISG, ne le seraient pas !" Selon l'avocat, plus de 274 000 euros auraient été versés en sus, sans justification.

En résumé Santini et Pasqua font des paiements illégaux mais pas Sarkozy et Dati !
La cour d'appel de Versailles doit se prononcer demain vendredi 28 mars, sur un complément d'information réclamé par Me Gumery. Ce dernier souhaite aussi l'audition de la garde des sceaux, Rachida Dati, qui fut directrice générale adjointe des services du conseil général des Hauts-de-Seine.

M. Sarkozy demeure protégé par l'immunité liée à son statut présidentiel.
Ca Aide ! Quand à Rachida Dati et à André Santini sans doute Nicolas Sarkozy en a-t-il encore besoin avant de les tuer comme Charles Pasqua !