Lettre_12_ma_i09_ecoles_privees.pdf

 (doc joint Lettre ouverte aux Députés de la République)

Alors que le président de la République va vous tenir tous les

jours des discours pour justifier des économies a réaliser dans

les services publics divers, un texte viens d’être voté au sénat

qui sera bientôt voté à l’assemblée nationale ;

Ce qui explique en partie la hausse des impôts locaux plus sensibles dans certaines mairies que dans d’autres c’est que jusqu’à récemment certains maires de certaines communes préféraient dire à leur concitoyens « mettez vos gamins dans l’établissement privé Saint Machin de la Bibiche situé dans la commune juste à coté »  

La loi jusqu'à présent n’obligeait pas la commune de résidence de l’élève a contribuer au contrat d’association d’un établissement privé situé dans une autre commune que celle dudit lieu de résidence de l'élève !

La commune X n'était pas tenue de contribuer au contrat d'association d'un établissement privé Y situé dans une autre commune.

Cette loi peut rendre schizophrène mais elle a au moins l’avantage de remettre les maires devant leurs responsabilités.

Un peu comme pour les HLM ou les grands équipements (Patinoires, piscines, cinéma public) c’est bien d’en avoir mais dans la commune d’à coté

Ca coûte moins cher en impôt et on peut y envoyer sa population.

Il faut être logique soit nous voulons tout d’abord respecter la loi et la constitution qui garantit dans son préambule « l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction et la formation, à la formation professionnelle et à la culture. L’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque est un devoir de l’Etat » soit comme Nicolas Sarkozy nous pensons que  "Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur, même s’il est important qu’il s’en approche, parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance."

Ceux qui me lisent souvent savent que Nicolas ne m’aura pas

Hors je ne vois nulle part dans le préambule et dans la constitution  parler d’enseignement privé sous contrat, encore moins de transmission des valeurs par le curé et / ou le pasteur…celui-ci n’est pas graver dans le marbre.

Si cet enseignement privé devient laïque, et est de fait financer par l’impôt qu’il soit national (pour la formation des enseignants) ou local (pour le financement des fluides et locaux) je ne voix pas ce qui justifie le fait qu’il soit payant pour les familles en dehors de la publicité.

Si la loi devait être votée  proposons qu’il y est la suppression de la participation des familles, que l’enseignement de l’histoire de la République soit obligatoire et au contraire l’enseignement religieux soit facultatif (c'est-à-dire qu’il se fasse le samedi matin)

Si nous n’avons plus de places dans nos écoles publiques il faut en construire d’autres, si nous en avons trop il faut réfléchir à quoi pourrait servir ces bâtiments.

Mais qu’on ne vienne pas me dire que d’un coté on ferme des établissements publics pour de l’autre financer des établissements privés.

Il y a là ce que j’appellerai une incongruité abracadabrantesque !

http://www.senat.fr/bulletin/20081110/cult.html#toc2

Merci brigitte