florent1968

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/08/2011

QUAND LES MEDIAS DECOUVRENT ( ?) LA PAUVRETE

 

Aujourd’hui j’ai eu l’impression que les médias découvraient la pauvreté.

Pourtant ça n’est pas un phénomène nouveau. En plus certains font des erreurs dans la définition du seuil de pauvreté ou tout du moins de sont pas assez précis.

Le seuil qui a été pris est celui à 60%

Hors que constatons nous : Que de 1990 à 2002 (sauf une année) qu’il est en baisse régulière, que depuis 2003, qu’il est en hausse régulière (sauf une année).

Nous nous retrouvons avec le même chiffre de personnes pauvres qu’en 1996 !

 

 

Les médias s’ils nous ont beaucoup parlé de l’augmentation du seuil de pauvreté en France ont oublié de préciser que ce seuil est variable en fonction du fait que vous soyez seuls, mariés ou que vous ayez des enfants.

 

Ainsi en 2008 il était défini ainsi par l’observatoire des inégalités.

Une personne seule est considérée comme pauvre quand elle vit avec moins de 715 euros mensuels, un couple sans enfant avec moins de 1 360 euros et un couple avec deux enfants avec moins de 1 820 euros.

 

 

Et puisqu’il y a un seuil de pauvreté, il y a à l’inverse, un seuil de richesse

http://inegalites.fr/spip.php?article1432&var_recherche=seuil%20de%20richesse&id_mot=130

 

Les différences sont mises en évidence par le Credoc.

Dès Mars 2009, dans son rapport ce dernier met en évidence que les classes moyennes (celles qui dispose du revenu médian) sont en difficulté une fois qu’elles ont payés leurs charges incompressibles (loyer, assurance, EDF, GDF, alimentation. transport, éducation, santé...) il leur reste mois de 10 € par jour (294€ par mois) pour l’habillement, bien d’équipement du foyer, sorties, vacances etc

 

Chez les 10% les plus pauvres, une fois déduites les dépenses contraintes et incontournables. il reste 80 € par mois. C'est-à-dire une fois payés l’habillement et l’équipement de la maison...vraiment pas grand-chose

 

 

A l’inverse la catégorie des 10% les plus aisés a non seulement été moins touchée par la hausse des prix, de moins en moins nombreux, depuis 30 ans, à déclarer devoir s’imposer des restrictions budgétaires : 40% d’entre eux étaient dans ce cas en 1980, contre seulement 29% aujourd’hui

 

Une fois déduites les dépenses contraintes et incontournables  Il leur reste encore 1474 chaque mois

 

 

Le Credoc met aussi en reflet la fin ou très net ralentissement de l’ascenseur social :

« Une personne qui se situe au milieu de la distribution des revenus (disposant de 1467 par mois) mettra 32 années pour atteindre le niveau de vie des catégories aisées (2423 par mois en moyenne), compte tenu du rythme actuel de progression du pouvoir d’achat (depuis 20 ans, le revenu disponible ne progresse « que » de +1,6% par an en moyenne). Dans les années 1960, les classes moyennes pouvaient espérer atteindre le niveau de vie des catégories aisées en 11 années seulement.

 

Dernier point http://www.credoc.fr/pdf/4p/219.pdf  et pas des moindres plus vous êtes aisés, plus vous avez bénéficié, en plus de ces constats, des avantages fiscaux consentis par l’Etat alors que, dans le même temps, les travailleurs pauvres n’ont bénéficié de vraiment pas grand-chose.

 

 

Écrit par clemenceau | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! | | |