florent1968

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20/12/2011

LA SANTE EST ELLE UN MARCHE ?

 

Aujourd’hui alors que la caisse d’assurance maladie affiche des déficits abyssaux, il faut avoir le courage de se poser clairement la question avec toutes les conséquences que cela engendre !

 

 

 

Car si la santé est un marché, elle répond à la loi du marché, donc de l’offre et de la demande ! Les prix quelque soit l’acte sont fixés en fonction de cette loi très simple, et l’état n’a pas à intervenir, au niveau des prix.

 

La sécurité sociale non plus d’ailleurs.

 

 

Les remboursements des actes (para) médicaux et frais se font par les assurances privées voir par les mutuelles, mais pas par la sécurité sociale !

 

 

Si la santé est un marché alors les acteurs du marché doivent avoir les assurances nécessaires pour intervenir en cas de problèmes :

 

 

L’exemple des PIP est excellent pour illustrer mes propos.

 

Les femmes qui ont été opérées par des chirurgiens-esthétiques dans des cliniques privées comme elles ont du avoir les moyens de pour se faire opérer doivent soit avoir les moyens financiers pour se faire réopérer, soit avoir contracté une assurance privée qui prendra en charge l’intervention ou ce sera l’assurance du chirurgien qui prendra elle-même en charge le coût de la ré-intervention.

 

Mais sauf opération « obligatoire » et subie c'est-à-dire non voulue par la patiente, la sécurité sociale ne doit pas être tenue d’intervenir puisque ces professionnels ont une assurance !

 

Sinon à quoi diable servent les assurances que payent les professionnels et qui viennent alourdir la facture de l’intervention ?

 

 

 

Si la santé est un marché, il est alors logique que les acteurs privés de la santé puissent exercer leur profession où bon leur semble et qu’ils ouvrent quand ils le veulent.

Nous ne devons pas nous étonner, dans ces conditions d’avoir d’un coté des déserts médicaux et de l’autre des concentrations médicales là où il fait beau toute l’année et où il y a de l’argent à prendre.

 

Je ne jetterai pas la pierre aux professions médicales car nombre de nous agiraient de la sorte si nous le pouvions : Soleil & pognon quasi assuré quand on exerce sa profession avouez que c’est tentant...En tout cas beaucoup plus que la pluie et un département pauvre ou une cité à problème !

 

 

 

Si la santé n’est pas un marché et que nous considérons que la sécurité sociale a toute sa légitimité cela nous amène a revoir toute notre politique en matière d’aménagement du territoire, de prix pratiqués, et d’horaires d’ouverture par les professionnels de santé même si se sont des libéraux.

Car aujourd’hui les « clients » qui se rendent chez eux sont par définition solvables s’ils pratiquent le tarif conventionné puisque ce tarif sera pris en charge par la sécurité sociale.

 

 

 

Par contre s’ils pratiquent des dépassements d’honoraires, alors par définition il y aura un écrêtement  soit par  le revenu, soit par l’incapacité pour le patient de d’avoir une mutuelle ou une assurance qui lui remboursera le dépassement d’honoraire pratiqué, et nous arriverons alors à des situations telles que celles qui existent pour la gynécologie avec des écarts tarifaires de 1 à 10 !

 

 

 

Ce n’est pas acceptable.

 

 

 

A partir du moment où les médecins généralistes et spécialistes acceptent les avantages du système de la sécurité sociale, ils doivent en accepter les inconvénients.

 

Si tel n’est pas le cas, lls doivent être déconventionnés, leurs actes quels qu’ils soient ne plus être remboursés par la sécurité sociale mais par les seules assurances privées.

 

 

 

Un dernier point qui me laisse septique sur le fait que la santé est de plus en plus un marché…

 

Dans un article du nouvel.obs.com  concernant la notation de la BCE par Fisch , on peut lire ceci  à la fin je cite « L'agence a enfin abaissé à "négative", contre "stable" auparavant, la perspective de la note "AAA" de la Facilité internationale de financement pour la vaccination (IFFIm), un fonds principalement financé par la France et le Royaume-Uni.

 

 

 

Si même le financement pour la vaccination est noté, nous allons à la catastrophe.

 

Ne pas vacciner amène à la pandémie…et à l’élimination de population, mais peut être est ce cela que désire Fisch

Comme disait Nitsch « c’est par la tête que le poisson pourrit »  (Elle était facile)   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Écrit par clemenceau | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! | | |