12/03/2007
POUR UNE REPUBLIQUE LAIQUE DEMOCRATIQUE ET SOCIALE
Le discours prononcé par Jacques Chirac dimanche 11 mars marque un clivage ou une fracture entre les différentes mouvances politiques.
Quelques soient leurs couleurs politiques il y a et il y aura ceux et celles Républicains et démocrates qui se réclameront des valeurs de notre République laïque démocratique sociale et anti-raciste (quelqu’en soit la forme, antisémitisme, xénophobie…) et les conservateurs ou néo-conservateurs (très souvent de droite –Sarkozy, De Villiers voir d’extrême droite – Le Pen) pour qui le mode de fonctionnement de l’économie et de la société via son système fiscal passe avant son organisation. ( Pour M Sarkozy ce qui compte c’est que certaines catégorie sociales payent moins d’impôt, la République Laïque Démocratique et Sociale n’est qu’un instrument pour arriver à ses fins )
Différents mouvements politiques se retrouvent dans les valeurs de notre République mise en place il y a plus de 2 siècles et qui se sont affirmés avec les lois de 1905 la quatrième République et son préambule repris dans la Cinquième.
Qu’après il y ait des divergence de vue sur le fait qu’il faille plus ou moins de social, ou plus ou moins de libéralisme n’est pas très important. C’est le jeu politique, des élections et la souveraineté du peuple que d’affirmer ce qu’il souhaite.
Il y a par contre depuis une quinzaine d’années des mouvements qui remettent en cause cet héritage. M Raffarin proche de M Sarkozy a dit en réaction au discours du chef de l'Etat que la France est « la fille aînée de l’église » ce qu’elle n’est plus depuis deux siècles, en disant qu’à l’égalité il faut préférer l’équité et la discrimination positive, en disant qu’il faut financer les églises sous prétexte que de nos jours il existe d’autres religions d’importance que la religion catholique.
Ce discours pernicieux est dangereux. Il remet en cause les fondements même de notre Patrie, de notre Pays, de notre République de la France tout simplement.
Ce sont les mêmes qui logiquement se battent pour supprimer l’impôt pour les plus riches en citant toujours l’exemple des quelques personnes les plus aisées qui quittent notre territoire pour aller vers des terres où l’impôt sera plus avantageux pour eux.
Ces mêmes personnes oublient de citer l’exemple inverses des personnes moins aisées certes mais beaucoup plus nombreuses qui font le chemin inverse car notre système d’impôt est jusqu’à présent plus juste.
Ces mêmes personnes vous citerons la dette en oublions de vous citer le capital de chaque citoyen . En effet si nous pouvons considérer que chaque citoyen est endetté à hauteur de 20 000 € nous devons considérer qu’il a un capital correspondant à l’investissement et au fonctionnement qu’il ne paie pas grâce à l’impôt et qu’il devrait payer via des assurances privées sous un autre système qu’il s’agisse de l’école et des professeurs , de la police, des pompiers des bâtiments, des médecins et infirmières de l’hôpital public des juges et greffiers…. Nous voyons bien que la très grande majorité des citoyens sont largement bénéficiaires grâce à notre système.
Deux dictons pour finir. C’est par la tête que le poisson pourrit . Nous n’en avons donc pas besoin. Laissons les partir et mettons à la tête de notre Patrie la bonne tête qui saura respecter les fondements de notre République Laïque Démocratique et Sociale.
Les petits ruisseaux font les grandes rivières. Continuons à faire en sorte d’attirer chez nous les petits et moyens contribuables, les petites et moyennes entreprises.
Ils font la force d’un pays en investissant plutôt qu’en plaçant leurs argent en créant des emplois plutôt qu’en délocalisant. Les PME si elles cherchent le profit ne cherchent pas fondamentalement la marge à court terme comme les grands groupes et les fonds de pension.
Écrit par clemenceau dans Les Valeurs de la Republique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy, chirac, bayrou, ségoléne, royal, election, 2007 | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer | |
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