07/07/2011
POUR QUE LES « FORTUNES » PAYENT
Je fais une différence dans cette article entre les riches et les fortunés
Les riches qui gagnent très bien leur vie mais dont le revenu est essentiellement du au travail, au métier, à la profession et pour une minorité aux placements (qu’ils soient immobiliers ou autres) Ex le Créateur et directeur de Bricorama
Les fortunés ou les rentiers c’est l’inverse Ex Liliane B
Ces définitions qui sont discutables, ce sont les miennes
Le problème c’est que depuis 10 ans les entrepreneurs se sont transformés en rentiers
Morceaux choisis d’un article issu d’un petit livre rouge : Challenge
En quinze ans, notre Fmic (fortune minimale pour intégrer le classement) a donc quadruplé.
Le Smic n'a progressé, lui, que de 57 % sur la période. Et le PIB français a fait à peine mieux (+ 63 %).
Sur quinze ans, les fortunes ont donc crû six fois plus vite que la moyenne de l'économie du pays ou que ses rémunérations les plus basses.
La crise n'est donc plus qu'un mauvais souvenir pour les riches. La France se réveille, et se révèle étonnamment favorisée sur ce terrain fertile. Si l'on en croit une étude du Crédit Suisse publiée en septembre dernier, l'Hexagone compterait 2,2 millions de foyers millionnaires en dollars, naturellement devancé par les Etats-Unis et le Japon, mais loin devant l'Allemagne (1,6 million), l'Italie (1,4 million) et le Royaume-Uni (1,2 million).
Inégalités". Le mot qui fâche est lâché. Le système social redistributif à la française est bel et bien en panne depuis la fin des années 1990
C'est en effet à l'intérieur des 10% de foyers les plus aisés -étudiés pour la première fois par Camille Landais- qu'a été faite la plus surprenante découverte:
Alors que les revenus de 90% des foyers ont progressé de 5% entre 1998 et 2005,
ils ont grimpé de 9% pour les 10% au-dessus, de 20%
pour le 1% des plus riches, de 32% pour le 0,1% de super-riches (35.000 foyers)
et de 43% pour le 0,01% de mégariches (3.500 foyers).
Deux explications à ces disparités: les très hautes rémunérations sont les seules à avoir crû à très grande vitesse, à ce niveau, les revenus du patrimoine prennent le pas sur ceux du travail (les deux tiers des revenus des 3.500 les plus riches proviennent de loyers, intérêts, dividendes, plus-values). Or ce sont ces revenus-là qui ont le plus performé... et qui sont les moins imposés.
Moins voyante et moins bien connue statistiquement, l'inégalité des patrimoines -écart de 1 à 400 entre les 10% les plus pauvres et les 10% les plus riches- s'est aussi accrue ces dernières années, surtout parmi les mieux dotés, comme l'ont montré les travaux de l'économiste Thomas Piketty.
Quoi de commun entre les 10% de privilégiés (3,5 millions de foyers) qui gagnent en moyenne 80.000 euros par an et possèdent un patrimoine d'environ 500.000 euros, et, au sommet de la pyramide, le 0,01% (3.500 foyers) qui jouit de 3,5 millions de revenus annuels et d'actifs supérieurs à 50 millions d'euros
D'après les chiffres du rapporteur à la commission des Finances de l'Assemblée, Gilles Carrez (UMP), les trois quarts des 191 patrimoines les plus importants assujettis à l'ISF (65 millions d'euros au minimum) ont profité du bouclier fiscal, qui leur a permis de diviser par six leur impôt. Et concernant l'utilisation des holdings, la France est, selon Michel Taly, fiscaliste chez Arsene Taxand, "un quasi-paradis fiscal": ces structures profitent d'une décote de 20% de leurs actifs, ne subissent pratiquement pas l'impôt sur les sociétés, peuvent déduire leurs dettes en cas d'achat de titres et ne sont pas taxées sur les plus-values en cas de cession de titres. Les ultrariches en usent à l'envi: les Bettencourt (Téthys), les Dassault (GIMD), Bruno Bich (MBD), Romain Zaleski (Carlo Tassara)...
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